Carte des généabloggers

dimanche 28 avril 2013

X comme Xavier Host

Toujours un grand merci à mon épouse pour l'inspiration ;-)

Un choix pas très difficile

Qui est Xavier? Un de mes ascendants (quel étonnement !). un parmi mes nombreux ascendants, qui comme la plupart n'a pas marqué l'histoire, n'a pas spécialement eu une vie marquante, n'a pas laissé son empreinte.

Cependant, il est l'un des maillons qui mènent jusqu'à moi, je suis une partie de lui, j'ai 1/64ème de lui étant distant de 6 générations.

Evidemment, le challengeAZ a influencé le choix de la personne d'aujourd'hui mais l'exercice permet d'enrichir ma base comme de comparer, par exemple, la famille d'Arbogaste Arbogast. Car Xavier est né à Durningen en 1815, tandis qu'Arbogaste est né en 1819.

Acte de naissance 

L'acte de naissance est digne d'interết pour la liberté d'écriture de  l'officier d'état civil.
Xavier s'appelle François Xavier mais son premier prénom est très peu usité dans les autres documents que j'ai pu trouver.
Il est né le 3 novembre 1815 à Durningen.
Son père  (Grécoire?) agé de 34 ans exerce la profession de (donelier?). Sa mère est  (Catharine).
Un des témoins exerce la profession de (Baintre ?)

Ses parents et sa fratrie

En 1836, Xavier a 20 ans. Il vit dans une rue appelée Untergass avec ses parents, son frère Laurent 17 ans et ses 4 soeurs : Richarte 28 ans, Marie Catherine 25 ans, Thérèse 22 ans et Brigitte 20 ans.
Il a 20 ans... tout comme Brigitte... Un petit coup d'oeil sur les tables décénales :
Et oui, il était jumeau avec sa soeur Brigitte.

Sa vie de famille

Xavier se marie le 15 octobre 1845, à Kleinfrankenheim, le village de naissance de son épouse Françoise Fritsch.
L'acte de mariage va permettre de lever les doutes figurant sur son acte de naissance : son père s'appelle Grégoire et exerce la profession de tonnelier. Xavier exerce également cette profession.
De ce que j'ai pu trouver, il aura 7 fils et 2 filles dont au moins 3 décédés enfants.
Dès leur mariage, le couple s'est installé chez les parents de Xavier dans la rue untergass.
En 1846, il vit avec sa femme, ses parents et son fils Michel agé de 9 mois.
En 1866, il vit avec sa famille toujours dans la rue untergass avec son épouse, 3 fils et 2 filles.

Décès de Xaver

Xavier décède en tant que Franz Xaver époux de Franziska, fils de Gregorian (ou Gregor, le texte n'est pas très lisible) et de Katarina le 15 mars 1883 à l'âge de 67 ans.

samedi 27 avril 2013

W comme WIntzenheim-Kochersberg



Pour les non habitués aux nom de villages alsaciens je ne vous demanderais pas de le prononcer ;-) Pour vous faire une idée de la prononciation, cela ressemble à : "vincenaïme korersbergue". Mais je vous invite à effectuer un séjour "linguistique" en cette belle régions pour devenir incollable ;-)
Le sujet ici n'est pas de vous trouver le nom de village le plus compliqué mais toujours vous faire part des embûches et de l'expérience que j'en acquierts.

Wintzenheim est le village d'où viennent les porteurs du patronyme de ma grand mère maternelle. Je l'ai su en tombant par hasard sur le site d'un genealogiste ayant des individus en communs avec moi.

Mais dans le souci de prouver ce que je trouve, j'ai souhaité retrouver la source. Evidemment, en remontant mon ascendance, tout ne s'est pas passé "sans accrocs" : je n'ai pu trouver le lien avec ce village directement en recherchant mes ascendant.

L'acte où j'auri dû trouver l'information manquante est sur l'acte de Jean né en 1843 à Durningen, fils de André, 37 ans et Marie-Anne 29 ans. Aucune indication sur les lieux de naissance des parents. Alors que ceux-ci ne sont, ni l'un ni l'autre, natifs du village !

Il a fallu retrouver les actes des frères et soeurs pour avoir ce complément. En effet, en 1848, nous découvront l'acte de Louis, fils de André, 41 ans, né à Wintzenheim (!) et Debes Marie Anne, 36 ans mais pas d'information sur son lieu de naissance. Mais l'information sur Wintzenheim s'avérera suffisante car le couple s'est marié dans cette commune.

J'ai retrouvé les mêmes informations dans l'acte de Marie-Catherine née en 1853.


V comme... Vélo, Vélomoteur, Voiture

Ce sujet m'est venu alors que je me rendais au travail en vélo. Comment se déplaçaient nos aïeux?
Il est vrai que le train, le métro, le bus et le tramway existent depuis longtemps (voir l'histoire des transports en commun de Nantes pour un historique plus étoffé). Mais les transports ont été longtemps surtout concentrés dans les milieux urbains. Les campagnards devaients se déplacer principalement à pied.
J'ai interrogé mon père et ma grand-mère maternelle sur le sujet, pour savoir quels étaient les moyens de transports dans leurs familles.

Mon père m'a raconté que ses parents n'ont pas eu de voiture tout de suite (bien qu'ayant une famille de 6 enfants!) et que ses grand parents n'en ont pas eu du tout.
Une de ses grands mères a passé son permis vers 60 ans (après un certain nombre d'échecs).

Les parents de ma grand mère maternelle n'ont possédé ni voiture ni tracteur. Ma grand mère n'a jamais eu de voiture en revanche elle a eu son premier vélo à 21 ans acheté avec ses propres deniers.
Elle m'a expliqué que pour se rendre en ville (exceptionnellement) elle faisait 5km à pied pour prendre un bus (!). Celà a amené sur une petite anecdote : elle avait fait la distance pour constater que le bus était déjà parti...
Mon grand père maternel a eu une moto qu'il a vendu dès qu'ils se sont installés en ville.

Jusqu'en milieu du XXème siècle, il semble que posséder une voiture était rare et prétendait à un certain statut. Il est vrai qu'on trouvait de tout dans les villages, nul besoin d'aller loin pour trouver se dont on avait besoin dans la vie courante. Preuve en est la diversité des métier trouvé dans les états civils.

mercredi 24 avril 2013

U comme Unwerehelichten

Petite leçon d'ancien allemand dans ce billet. Bien que je ne sois absolument pas expert en allemand (mon entourage peut en témoigner ;-) ), il se peut que je le devienne par la force des choses ! Si je parle encore d'ancien allemand, c'est que cette recherche à abouti sur la découverte d'un outils qui va sans doute me servir par la suite.
J'en suis venu à m'intéresser particulièrement à un acte car je cherchais des enfants d'un couple et que celui-ci avait une structure que je n'avais alors pas rencontré.

Le couple de parents que je cherchais apparaissaient bien sur l'acte mais pas comme les parents de l'enfant mais de la mère. Qu'aucun père n'était mentionné, que la déclarante était une sage femme. Et que le nom de la mère était précédé de 2 qualificatifs inconnus :
  • un mot que j'ai déchiffré dans un premier temps comme "umwerehelichten"
  • l'autre comme gewerblosen
L'acte s'organisait de la manière suivante :

Le 08 aout 1881
Sur les déclarations de la sage femme Mme Josephine ....
unwerehelicthen gewerblosen Madeleine ...
habitant chez ses parents Joseph ... et Marie Anne ...
a donné naissance à une fille prénomée Lucile

J'ai dans un premier temps cherché la signification de gewerblosen.
Il faut savoir, que la langue allemande aime combiner des mots pour en former des nouveaux. Le tout est de savoir où couper le mot pour le déchiffrer. Est-ce gewer-blosen ou gewerb-losen? Il s'est avéré que j'en ai trouvé la signification complète sur un forum de généalogie : sans emploi (donc la forme gewerb-losen).

Pour le second mot, en revanche, j'ai mis un certain temps pour avoir une définition. Je pouvais faire des suppositions sur la thématique : l'absence du père pouvait orienter la signification du mot vers "illégitime". Ce qui correspondait avec le mot ehelich qui a justement cet signification.

Je voulais tout de même m'assurer d'avoir la bonne signification. Après plusieurs jours de recherche et de fausses pistes, je suis tombé sur la définition précise : célibataire. Dans le dictionnaire françois-allemand de 1800 merci encore une fois google books :-)

Je garde précieusement ce document sous le coude pour me sortir des embuches à venir :-)
http://books.google.fr/books?id=kmQTAAAAQAAJ&hl=fr&pg=PP5#v=onepage&q&f=false

mardi 23 avril 2013

T comme un Train peut en cacher un autre


Ce soir un billet très rapide
"Un train peut en cacher un autre" c'est l'expression que m'inspire la découverte d'un acte lié à un autre lorsqu'on tourne simplement la page.
Celà peut être la naissance de jumeaux. Je suis tombé dessus même si ça n'est pas de ma famille.
Mais par 2 fois, en revenant sur des actes de mariages, j'ai tourné la page (virtuelle). Je cherchais l'acte du frère et j'ai découvert que sa soeur se mariait le même jour !
J'ai analysé l'un des 2 couples d'actes et me suis concentré sur les témoins -car évidemment une partie des parents était commune! -. Et j'ai remarqué qu'il n'y avait qu'un témoin en commun qui était dans un cas le "beau frère" et dans l'autre "ami". Dans les 2 cas, je n'ai pu déterminer si c'était "de l'époux" ou de "l'épouse", les "x" et les "se" se confondant.
Seule constatation, ce Honoré Cessier, ferrayeur, pour le nommer, était sans doute aussi le point commun de la rencontre des ces 2 couples ?

Bonne soirée.

En parlant de témoins, voici un article de @dailleuxdailleurs sur les témoins.

lundi 22 avril 2013

S comme Saisie


Les thèmes que j'aborde ne suivent pas un ordre de priorité mais un ordre alphabétique imposé par le ChallengeAZ ;-) Après la restitution, l'organisation, les conversations un autre aspect très chronophage : la saisie.

Saisie et resaisie

Lorsque je saisis de nouvelles informations, elles sont entrées de la manière suivante :
  • S'il s'agit d'un document écrit, je retranscrits le texte dans un fichier du même nom.
  • Dans tous les cas, j'indique dans mon journal de recherche le type d'informations que j'ai acquises. Et je reprends, le cas échéant, une synthèse de la retranscription qui me permettra de faire une recherche rapide dans le texte de mon journal.
  • Je saisis ensuite les informations dans la base de données les individus, événements et lieux.
Si j'ai choisi de saisir les mêmes informations plusieurs fois c'est pour l'usage que j'en fait. Selon le mode de consultation.
  • Mon journal est disponible de n'importe où car je l'ai en ligne, 
  • Les fiches descriptives me permettent d'éviter de redéchiffrer un document lorsque je veux le réanalyser
  • La base de données permet une gestion des relations et la génération des documents de restitution (arbres).

La Sauvegarde de tous ces documents et informations.

Pour ma part, une partie est stockée sur mon google drive, et j'effectue des sauvegardes régulières sur 2 disques externes (on n'est jamais trop prudent!). Mais je pense faire un billet spécialement sur l'organisation des données, sujet qui a déjà été abordé par @CelSouef sur son blog dans le cadre du challenge. 

samedi 20 avril 2013

R comme Restitution


Après avoir cherché, étudié, recensé, discuté, je pense qu'il faut à un moment ou un autre partagé le fruit de son travail avec les gens concerné.


La généalogie étant un travail sans fin, dans le sens où il y a toujours une information à glaner ou à interpréter, la restitution consiste, en quelques sortes, à un bilan d'étape.

J'attache une importance particulière à faire part de mon travail à ma famille ou à celle de mon épouse. Je parle de temps en temps de mes "découvertes", des village d'origines, d'anecdotes avec mes parents ou mes beaux parente. Je montre ou je fais des copies des documents que j'acquiers.

Lorsque j'ai trouvé l'emplacement de la tombe de Joseph, le frère de ma grand-mère, mes parents se sont chargés de la restitution auprès de ma grand mère sous la forme de cartes.

Je n'ai pas encore pas encore mis en forme un quelconque bilan d'étape. Bien que mon travail soit déjà bien avancé, je n'ai pas planifié de le faire. Le temps est précieux et communiquer semble un point important. J'ai surtout à coeur de fournir mon travail à mes enfants. Mais je pense que les informations que je possèdent appartiennent à tous ceux concernés.

Je ne sais pas encore quel en sera la forme : un ensemble d'arbres généalogiques ? Des cartes indiquant les origines géographiques ? Un ensemble de fiches sur des individus ? Pour le moment je penche pour un arbre des ascendants.

A ce sujet, je vous conseille la lecture de l'article de Sophie Boudarel : comment transmettre sa généalogie.

vendredi 19 avril 2013

Q comme quatre dimensions


Ce billet a bien failli être titré "Q comme qu'est-ce que je vais bien raconter aujourd'hui" ;-) Heureusement un brainstorming avec mon épouse m'a permis de trouver à... 21h30!

La visualisation des quatre dimensions

Aujourd'hui j'ai commencé à explorer les fonctionnalité de géolocalisation du logiciel GRAMPS : l'onglet geographie.

 En image d'ouverture j'ai mis les données géographiques que j'ai déjà saisies. Il s'agit de la vue des lieux. On peut aussi filtrer par famille, par individus, par événements. Ces vues sont intéressantes, elles permettent de voir l'étendue géographique des origines.

Il manque cependant la quatrième dimension. La généalogie, je ne vous l'apprend pas, c'est de la recherche dans le temps. Il serait donc intéressant de pouvoir visualiser les déplacements dans le temps, par un mode de couleur ou par un système de curseur.

Je n'ai pas trouvé de telle fonctionnalité, peut être existe-t-il un module ? Je ne sais si vos logiciels permettent d'avoir une telle visualisation ? Dans mon billet "H comme Heirats", j'avais fait manuellement une carte mettant en valeur les couples dans le temps.

Des dimensions importantes

Pourquoi les quatre dimensions sont importantes ? 

Car, par exemple, j'en ai déjà parlé, les prénoms varient en fonction du secteur, mais aussi en fonction du temps. Les coutumes diffèrent aussi en fonction de ces paramètres. 

Même la tenue des registres est différente : en alsace, les registres varient entre le latin avant la révolution et le français et l'allemand entre les différentes "annexions". Alors que dans le Maine-et-Loire, j'ai pu constater que tout était en français !

Voilà donc un aspect sur lequel je ne m'étais pas forcément penché, notamment pour la saisie. En effet, je pourrai affiner la géolocalisation en fournissant les vieilles adresses afin de distinguer les ménages habitant dans la même localité.

jeudi 18 avril 2013

P comme Probabilité et spéculations


Il est des branches (de mon arbre généalogique) qui ne tarissent pas de renseignements, de photos, de recherches en partie réalisées.
En revanche, il en est qui ne veulent rien révéler, par exemple celle de mon grand père maternel.

Avancer à l'aveugle

 Je n'ai pas d'informations suffisantes pour retracer l'ascendance de mon grand père. J'ai bien effectué une demande d'informations mais celà n'a abouti sur rien (j'en parlerai plus tard).
Cependant, pour satisfaire ma curiosité et sans doute mon impatience, j'ai effectué des recherches et essayé d'avancer. Il me manque des informations pour certifier l'exactitude de mes découvertes mais il y a tout de même des indices et des vraisemblances qui permettent de se dire que j'emprunte la bonne voie.
J'expose ici mes démarches.

Ce que je sais des origines de mon grand père

  • Le nom du village de naissance de mon grand père : Pfettisheim
  • J'ai connu son frère et ses neveux.
  • Je connais le nom de ses parents : Barbe et Aloyse.
  • Ma mère a à peine connu sa grand mère (Barbe) ce qui peut laisser supposer qu'elle n'a pas du tout connu son grand père
  • Je sais qu'il avait une soeur Philomène bien plus âgée que lui : les avis divergent entre 17 et 22 ans de différence
  • Enfin, mon grand père André est né en 1922 : combiné à la différence d'âge avec sa soeur permet d'évaluer les dates de naissance des parents et de la soeur

Recherche de Barbe, sa mère

J'ai commencé par consulter le registre du village de mon grand père : Pfettisheim.
Les registres en ligne ne commencent qu'à partir de 1892. Ce qui ne m'a pas permis de trouver l'acte de la grande soeur.
Je n'ai pas trouvé trace de Barbe en remontant le temps. J'ai supposé qu'elle devait venir d'un village environnant. J'ai donc commencé à consulter les registres des villages environnants et... j'ai trouvé :-) Une Barbara, née en 1878.
Ce qui me conforte c'est que l'acte de naissance est complété en marge : décédée à Pfettisheim.

Recherche de Aloyse, son père

J'ai effectué les recherches du père de mon grand père dans les archives de Pfettisheim. J'ai dû remonter à 1869 pour retrouver un Aloyse du bon patronyme. Ce qui fait qu'il aurait eu mon grand père à l'âge de 53 ans.
La différence d'âge entre les parents (10 ans) n'est pas "exceptionnelle".

Confirmations

J'ai effectué une demande d'acte de naissance. Cet acte ne m'a pas donné pleinement satisfaction car toutes les données n'y étaient pas.
J'ai juste eu la confirmation que la mère était née à Rumersheim et que le père à Pfettisheim. Mais aucune informations concernant leur âge ou leur date de naissance.

Hypothèses

En combinant les informations partielles et les actes je pense qu'il s'agit tous les 2 des parents sans pour autant en avoir confirmation.
Ce qui me dérange, c'est que pour une personne aussi proche que mon grand père, j'ai tant de mal à retracer son ascendance. c'est que je n'ai pas d'écrits sur lesquels m'appuyer. Avec de la patience, je finirais par les avoir. 

mercredi 17 avril 2013

O comme Où s'arrêter dans la généalogie ?

La généalogie s'est rechercher. Rechercher quoi ? Toutes sortes d'informations sur des faits, des individus. Mais je me pose la question : où s'arrêter ?
 Tous les généalogistes me répondrons qu'il n'y a pas de limite. Et je suis bien d'accord. C'est d'ailleurs ce que je réponds quand on me demande quand est-ce que j'aurai fini.

Mais la question se pose dans l'instant. Dans la durée, je vous l'accorde, toute information est bonne à prendre. Tout peut être utile. Mais pour avancer, je pense qu'il faut se borner, sinon nos recherches deviennent tentaculaires voire nébuleuses !

Pour ma part, ma recherche c'est déroulée ainsi:
Au début, tout va vite, on a des informations, on a des petits à-coup mais une fois qu'on acquiert les bases, la recherche se débloque. Les branches de l'arbre grandissent vite, un peu moins les feuilles (frères et soeurs).

On s'intéresse ensuite à d'autres informations, on multiplie les sources alors on revient sur le début, on complète, on ajoute. Les professions, les frères et soeurs, des photos, des adresses.

Et c'est là, la combinaison entre la montagne des sources et de données, et les individus qui se multiplient par 2 à chaque génération, que se produit une cassure. Un passage à vide. Notre condition de simple humain trouve ses limites. Où aller? Qu'est ce que je fais aujourd'hui?

C'est un schéma qui s'est présenté, je pense, à d'autres généalogistes, mais aussi qui s'applique à d'autres domaines de type projet.

Je connais actuellement une telle période. J'ai l'impression de m'embourber de ne pas avoir exploité tout ce que je possède déjà alors que j'entreprends encore des recherches!

J'ai bien essayé de commencer à encadrer mes recherches. J'ai par exemple commencé un journal de recherches. Mais celà n'est pas suffisant. Je ne fais pas de feuille de route, je n'ai pas défini de priorités.

En ce moment, j'essaie de répartir mon temps entre ma branche et celle de mon épouse, tout en me focalisant sur un village à chaque fois. Ainsi, j'essaie d'exploiter au maximum les sources d'un village avant de partir dans un autre. Cela semble tenir la route mais c'est encore très frais :-)

Comme d'habitude, témoignages, conseils et commentaires sont les bienvenus!

mardi 16 avril 2013

N comme Nicolas Arbogast


Aujourd'hui nous allons continuer l'analyse de la lignée de Arbogaste Arbogast qui a donné le nom à ce blog.
Son père, Nicolas, est le maillon qui permet de faire la liaison avec ma lignée.

Nicolas

Nicolas est né le 25 novembre 1780. Ses parents Nicolas Arbogast et Marie Mengus font partie de mes ascendants. Sa soeur Anne Marie mon ascendante, et qui a fait l'objet d'un autre billet, est née le 17 décembre 1781. Donc Arbogaste et moi avons bien des ascendants communs :-)

Nicolas Arbogast et Hélène née Kuhn en 1787 se marient à Bilwisheim le 11 septembre 1810.

La famille Nicolas Arbogast

Le couple aura 11 enfants dont beaucoup mourront jeunes.
Il y aura Thérèse née le 1er octobre 1811,  Hélène le 30 avril 1813 (qui décèdera à l'âge de 4 ans), Marie le 21 avril 1815, Marie-Catherine le 1er avril 1817 puis Arbogaste le 1er avril 1819.
Naitrons ensuite, Aloyse le 20 juin 1820, Hélène (2ème du nom) le 1er septembre 1822, George le 16 avril 1825, Marie Barbe née le 16 décembre 1827 (morte à 17 jours), Marie Salomée le 8 septembre 1828 (morte à la naissance), Nicolas Sylvestre né le 31 décembre 1829 (mort à 13 jours).

Qu'est devenu cette famille nombreuse ?

L'état civil et les recensement permettent de suivre l'évolution de cette famille.

La mère Hélène décède le 13 novembre 1831.

Leur fille Thérèse se marie en 1837.

En 1836, Nicolas vis avec ses enfants Aloyse, George, Thérèse, Marie Anne, Marie Catherine, Hélène et 1 domestique.

En 1841, il vis dans la rue du Schreibersgast de Bilwisheim, sous le même toit que sa fille Thérèse (la 2ème) mariée, 1 enfant, George, Hélène et 3 domestiques.

En 1846, Nicolas vis sous le toit de Thérèse, son mari et ses enfants.
Nicolas décède le 9 mars 1857 à l'age de 77 ans.

Je n'ai pas trouvé d'autre enfant nommé Arbogaste Arbogast. Si je fais une telle découverte, cela fera l'objet d'un nouveau billet.

lundi 15 avril 2013

M comme Malgré-Nous

Il faut savoir qu'entre 1918 et 1940, l'Alsace était française. L'Alsace fut ensuite annexée à l'Allemagne. Les Alsaciens étant alors assimilés à des allemands, ceux ayant l'âge de combattre furent incorporés dans l'armée allemande, après la guerre on les nommera les Malgré-Nous.

Des Malgré-Nous dans ma famille

Un très grand nombre d'alsaciens sont concernés par la recherche d'informations de Malgré-Nous disparus (ou non).
Mon grand père l'a été et est revenu mais n'a jamais voulu vraiment s'étendre sur le sujet. La seule chose qu'il ait exprimée c'est son aversion pour le froid et la neige. Je crois qu'il a combattu en Russie et qu'il a dû souffrir du climat extrême en plus des conditions humaines.
Le frère de ma grand mère, Joseph, lui n'est pas revenu.

Documents

Avant guère, Joseph était dans l'armée française, mais l'annexion de l'alsace a eu pour effet de l'intégrer dans l'armée allemande et le propulser sur le front de l'est.

L'autre frère de ma grand mère - dont j'ai eu l'occasion de parler car il a effectué des recherches généalogiques - possède des documents concernant l'activité militaire du coté allemand de leur frère Joseph.
  • Son carnet militaire de la wehrmacht, pour lequel je vous présente la couverture. Je sais qu'il existe un tel carnet pour mon grand père mais je ne l'ai pas encore récupéré.
  • Un document assez ambigu qui peut émouvoir et à la fois écoeurer vu la froideur administrative du ton employé (j'ai essayé de traduire de l'allemand en dessous). La lettre qui annonce le décès de Joseph.

             Très cher monsieur ___,   
         La dernière unité de terrain de votre fils Joseph, tombé le 13 janvier 1944 sur le front de l'est, m'a fait parvenir son carnet militaire, par la présente, je vous remet un dernier souvenir de votre fils.
         Dans l'accomplissement fidèle de son devoir, votre fils, en courageux soldat, a donné sa jeune vie, pour que le pays des dangereux bolcheviques ne s'en sorte pas indemne.
         Nous voulons tous continuer à honnorer la mémoire du brave camarade, qui a laissé sa vie pour  la mère patrie et le sauvetage de l'europe.
         Dans la fierté douloureuse, permettez moi d'exprimer mes plus sincères condoléances.


 J'ai pu aussi retrouver l'emplacement exacte de sa sépulture en Ukraine sur le site recensant les tombes des soldats allemand. Mes parents ont ensuite présenté à ma grand mère où reposait son frère sur le site google maps.

Lectures sur le sujet

Je vous invite à lire le blog de elsasserwurtzle au sujet des archives liées à cette période.

Il y a aussi le hors-série des DNA de mai 2012 sur les malgré-nous.

dimanche 14 avril 2013

L comme Logement


Le logement est un élément essentiel dans la généalogie.
Dans la construction des ménages déjà, il accueille les nouveaux couples et en trouver un a toute son importance. 

Ma grand-mère me racontait lors de notre conversation que la difficulté à trouver leur premier logement, à elle et mon grand-père, avait retardé leur mariage car elle ne souhaitait pas vivre sous le même toit que ses parents. La pénurie de logement étant liée à la guerre.

Le logement voit aussi se construire la famille, grandir. Il heberge parfois plusieurs générations ou des apparenté (oncles). Il est donc intéressant de consulter les listes nominatives (recensement) et de les analyser dans le temps pour voir l'évolution. J'ai aussi vu qu'il existait de vieux annuaires.

J'ai repéré 3 maisons "familiales", dans le sens où plusieurs générations y ont vécu. Une a été détruite et les 2 autres hebergent toujours des descendants depuis plus de cent ans.

Mon souhait serait de pouvoir retracer l'histoire de ces maisons. Retrouver la date de leur construction, les différents propriétaires et leurs habitants. J'ai déjà plusieurs piste tels que les informations dans les archives du s'Durninger Blatte, le site histocarto qui fourni de vieilles cartes en ligne. Mais il semblerait que le plus efficace soit de se rendre aux archives départementales pour une recherche plus complète.

J'attends des témoignages et surtout des conseils si vous avez effectué des recherches semblables.

vendredi 12 avril 2013

K comme Kaltenhouse et Kleinatzenheim : un village bien vivant et un disparu !


Aujourd'hui mon billet comportera 2 volets avec comme point commun 2 villages commençant par K.

K comme Kaltenhouse

Kaltenhouse est un village près d'Haguenau et situé sur le chemin vers les ancêtres de mon épouse.
Pour une fois, j'ai dû disposer de documents papiers pour débloquer la situation et pouvoir continuer en ligne.
Comme Raphael (@desRacines) qui remercie l'état civil, je remercie spécialement le personnel de la mairie de Kaltenhouse qui, non seulement, m'a permis de continuer dans mes recherches, mais qui a été par 2 fois accueillant, serviable et efficace. 

K comme Kleinatzenheim

Ne cherchez pas kleinatzenheim sur une carte même celle de Casini. Il n'existe plus. Il était situé entre Durningen et Reitwiller.
C'est en réflechissant à un nom en K et notamment de village que je me suis souvenu de ce dont nous avait parlé un professeur d'histoire au collège de Truchtersheim. Il nous avait fourni une carte pour nous le situer, j'étais allé sur place avec un camarade et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'en reste rien. Que des champs ! J'ai essayé de vous le localiser sur une carte (de mémoire). D'ailleurs, sur la carte vous trouverez un lieu appelé Atzenheim Feld.
Il semblerait, d'après les sources (que je mentionne plus bas), que ce village ait été détruit vers 1620, ou abandonné. Les causes de sa disparition serait la maladie et la guerre.
D'un point de vue de généalogiste, 1620, ce n'est pas si loin, peut être vais-je trouver des gens originaires de ce village sur mon chemin. En effet, par exemple, Les archives de Reitwiller (qui semble avoir disposé d'une partie des bans de kleinatzenheim) pourraient avoir des personnes originaires de ce village car elles commencent en 1590 (!).

Sur internet on peut tout de même trouver des traces de ce village :

jeudi 11 avril 2013

J comme Juillet, un remariage express



Vous vous souvenez peut être de mon article Un mariage le 13ème "heumonat". ? Des éléments nouveaux m'amènent à parler des personnes concernées par cet acte.

Laurent Stiegler (un de mes ancêtres) né vers 1784, à Littenheim. Il épouse dans ce même village, en 1802, à l'âge de 19 ans, Catherine Wendling, agée de 22 ans. Ensemble, ils ont au moins 2 enfants (d'après mes relevés).

Le 13 mars 1807, leur fille, Madeleine, meurt à la naissance. Le 29 mars Catherine décède, à 27 ans, très probablement des suites de l'accouchement.

Là, où commence mon étonnement, c'est que le 13 juillet (heumonat) de la même année, il se remarie avec Anne Marie Arbogast (tiens donc!), 25ans (il en a 24) originaire de Bilwisheim, un village à une quinzaine de kilomètres, 3 mois à peine après le décès de sa première femme!

Laurent est cultivateur, et je ne crois pas me tromper en disant que la période d'avril à juillet n'est pas de tout repos! Alors comment a-t-il pu rencontrer Anne Marie et arranger un mariage en si peu de temps?

Pour écrire ce post, j'ai rapidement regardé si, par hasard, elle n'avait pas de famille à Littenheim. J'ai bien trouvé un Arbogast mais n'ai pas pu trouver le lien de parenté. Ses parents semblent être restés à Bilwisheim donc pas de rencontre due à leur déménagement.

J'ai essayé de déchiffrer les témoins de leur mariage pour voir s'il n'y avait pas une piste de ce coté mais l'écriture n'aidant pas (jugez vous même au document d'ouverture), je n'ai rien trouvé.

Je laisse donc le dossier ouvert et si vous avez des suggestions ou hypothèses n'hésitez pas :-)

mercredi 10 avril 2013

I comme Imaginaire



Encore une fois merci à mon épouse de m'avoir sauvé de la page blanche ;-)
Certes la généalogie consiste à rechercher des éléments ou événements de notre passé, d'informations sur nos origines. Des faits.

Mais à force de se plonger dans les documents, à force d'étudier la vie de nos aïeux, on ne peut s'empêcher de glisser vers eux, de se projeter dans le passé et de s'imaginer vivre en leur temps.

Notre imaginaire s'attache à idéaliser à la fois les situations et les personnes. Il est extrêmement difficile d'avoir une image exacte du passé. On n'oublie souvent le chemin qui nous sépare, dans les coutumes, les mentalités et les moeurs.
La situation des femmes dans les époques passées, le poids des traditions, de la religion, les conditions de travail.

Au niveau du confort aussi. À rebours, on enlève : les tablettes, les portables, internet, les ordinateurs, les voitures, l'électricité, l'eau courante, etc.

Parfois on se demande comment on aurait aprécié ou détésté nos ancêtres. Quelles personnalités avaient-ils ? Quels étaient leur idées? étaient-ils conformistes, avaient-ils des idées en avance sur leur temps? Avaient-ils des traits de caractères qu'on peut retrouver en nous ?

Des personnes cherchent parfois à revivre dans les conditions de nos ancêtres. Je pense que de savoir qu'on peut revenir au confort en un instant, c'est rassurant et que les impressions en sont quelque peu faussées ;-) (ci-dessous une reconstitution historique)

Pour se représenter la vie courante, vous avez aussi les écomusées. Qui permettent de reproduire la vie d'un village et les métiers oubliés. (ci-dessous l'écomusée d'alsace)
 Mais le plus personnel, le plus créatif, celui qui peut nous permettre de déduire des choses reste notre imaginaire.

mardi 9 avril 2013

H comme Heirats (mariages)

 J'ai un avantage certain sur mes pairs: je peux utiliser d'autres langues ;-)
Heirats signifie mariages en allemand. Si j'ai choisi ce mot, c'est qu'il est très courant dans les registres, l'allemand étant employé sur de longues périodes entre 1780 et 1900.
Nous n'allons pas aborder ici de cérémonies, de fêtes, de témoins, je vais m'intéresser aux chemins, les chemins qui séparent les tourtereaux et voir les distances qu'ils ont dû franchir pour se rencontrer. En clair, nous allons voir les distances des lieux de naissances des mariés.
J'ai fait l'exercice sur la branche du coté de ma mère : 11 couples s'étalant sur une période de 1870 à 1950. Voilà des statistiques qui font office de curiosité plutôt que de valeurs scientifiques ;-)

distance
min0km
max20km
moyenne5km
Autre exercice, qui sera plus parlant, j'ai reporté sur une carte les lieux de naissance des couples.
J'ai représenté les mariées avec un carré blanc et les mariés avec un point noir. Les générations sont colorés de la façon : 1ère génération, 2ème génération, 3ème génération et 4ème génération (en remontant dans le temps).
On ne peut qu'émettre des hypothèses sur les rencontres. Surtout lorsque les distances augmentent. Les recensements et listes de population permettent d'aider à comprendre les déplacements. Il se peut que le futur marié se soit déplacé dans un village pour un travail. Mais encore une fois, ceci n'est que pure hypothèse et je n'ai pas encore analysé tous les documents disponibles!
 Si je fais rapidement le même type d'analyse d'autres branches, je me rends compte que les personnes restent dans un secteur. J'ai un secteur en Alsace, un en Charente, un en Maine-et-Loire.
Alors quand je vois que certains blogger doivent aller dans les quatre coins de la France (voire de Belgique), je me demande quelle sont les raisons de cette disparité?

lundi 8 avril 2013

G comme Guerre de Crimée

Il arrive parfois que l'acte de décès soit remplacé par la lettre de l'armée décrivant les détails du décès. C'est sur quoi je suis tombé dans un livret d'état civil de 1856. Un acte de décès provenant de Kamiesch, près de Sebastopol.

Retranscription de la lettre

Armée de Crimée
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Hopital ambulance de Kamiesch

--------------------
Nous soussignés Félix Hubert, adjudant en premier, comptable remplissant les positions d’officier de l’Etat civil certifiant qu’il resulte du registre destiné à l’inscription des acte de l’état civil, faits hors du territoire français pour le service des hopitaux militaires que le nommé Georges Host 2ème aumonier au 5ème régiment d’artillerie 3ème batterie, né le 23/04/1833 à Durningen canton de Truchtersheim Département du Bas-Rhin, signalé au registre matricule sous le numéro 5823, fils de Jean et de Salomé Jest, domiciliés à Durningen, est décédé à l’ambulance de Kamiesch le 16/02/1856 à 4h du soir par suite d’une dysenterie d’après la déclaration à nous faite le même jour par les 3 témoins mâles et majeurs voulus par la loi, lesquels ont signé au registre avec nous.



Etude du contexte

J'avoue que ce poste m'a permis de découvrir ce qu'était la guerre de Crimée.
Déjà en lisant l'article sur wikipedia sur la guerre de Crimée et l'article parlant du lieu du décès dans le contexte de la guerre de Crimée : la baie de Kamiesch.
En résumé, il s'agit d'un conflit survenu entre 1853 et 1856 entre la Russie et l'alliance de l'empire Ottoman, le Royaume Uni, l'empire Français et le Royaume de Sardaigne. Il y a apparemment 2 causes : une guerre de territoire et un conflit entre les catholiques et les orthodoxes.
Je vous invite à lire les 2 articles mentionnés plus haut.

Recherche d'autres informations 

J'ai recherché des informations suplémentaire sur le site du service historique de l'armée :
http://www.servicehistorique.defense.gouv.fr/spip.php?article489
mais je n'ai rien de trouvé.

Sources et autres lectures


Aujourd'hui pour le challenge on parle beaucoup de guerre :

samedi 6 avril 2013

F comme...Fabrice

Non ça n'est pas du narcissisme de ma part, c'est qu'en réfléchissant à mon prénom j'ai remarqué que j'étais le seul à le porter dans la famille et que je n'en avais pas du tout trouvé même dans les témoins. Et de là est parti une reflexion sur le choix des prénoms et les usages selon les époques.

Des prénoms uniques

J'ai remarqué que je n'étais pas le seul dans mon entourage à avoir un prénom "unique" : mon épouse, ma mère, une de mes soeurs.
Il y a ceux qui portent aussi des prénoms "courants" et leurs dérivés en noms composés : Jean, Marie qui eux se rencontrent assez souvent.
On rencontre aussi les personnes ayant des 2ème et 3ème prénoms. Ceux-ci sont généralement les prénoms de grands parents. C'est le cas de mon épouse, de ma fille et mon fils (par exemple). Mes parents n'ont pas fait le choix de cette coutume pour mes soeurs et moi même.
Mon père qui, en plus de porter les 2ème et 3ème prénoms d'ascendants, porte en prénom principal celui de son oncle décédé l'année de sa naissance. Mais je n'ai pas d'autre exemple dans la famille.

Lignée de prénoms

Dès qu'on remonte une génération au dessus de nos parents, on constate un phénomène de "lignée". Le fils ainé a le même prénom que son père.
Le père de mon beau père était le 3ème Jean-baptiste. Puis en remontant plus loin dans le temps, on constate que le phénomène s'amplifie.
J'ai au moins 3 ou 4 cas où le père et le fils ont le même prénom. Je ne sais pas la cause de l'arrêt d'une "lignée" : des prénoms qui changent de mode? Un fils ainé que je n'ai pas encore trouvé ? Un traumatisme du fils d'avoir toujours été l'ombre de son père, l'éternel "fils"?

Des prénoms à la mode

Lorsqu'on recense les prénoms que ce soit de nouveaux nés, de mariés, de témoins ou déclarant, on peut évaluer les prénoms qui étaient à la mode en fonction de régions et même de secteurs !
Oui, car même les secteurs influent. Ainsi, pour les secteurs alsaciens de mon épouse et de moi même, distants de 30 à 40km environs, on constate que les prénoms courants ne sont pas les mêmes.
Ainsi, rapidement, dans la période 1800-1850, dans le secteur d'Haguenau, on a le plus souvent les prénoms Geoffroy, Jacques, Elisabeth.
Dans le secteur de Truchtersheim (Kochersberg), on a plus de George, Joseph, Marie, Marie Anne.
Et dans ce que j'ai pour la Charente, je suis surtout tombé sur des Mathurin, René, Marie.
Ceci n'est qu'un évaluation visuelle, n'ayant pas eu le temps de faire le décompte.

Statistiques générales

Dans l'ensemble de ma base actuelle, les prénoms les plus courants sont :
  • Marie (13%!)
  • Jean (5%)
  • Catherine (5%)
  • François (4%)
  • Joseph (4%)
  • Jacques (4%)
Voilà une analyse rapide des prénoms. Je ne sais pas si vous aussi vous n'avez pas retrouvé le votre parmi vos ancêtres?

vendredi 5 avril 2013

E comme efforts, énergie, endurance

Ce billet m'a été suggéré par mon épouse. Il est vrai qu'il en faut des efforts, notamment de sa part pour "subir" ma passion ;-)
Je continue dans la lignée des conseils ou vérités pour débuter.

Effort

Il en faut de l'effort pour chercher. Celà concerne la recherche de documents.
Retrouver où ceux-ci se cachent, retrouver les personnes qui sont en possession de documents intéressants (certains d'entre vous me diront que tout est intéressant ;-) ).
Mais aussi l'effort de lecture et de compréhension des documents que l'on déniche. Lecture, qui peut être rendue difficile à cause de l'écriture, de la langue ou du vocabulaire oublié. Et la compréhension, qui nécessite bien souvent une connaissance aigüe du contexte.

Energie

Il en faut pour convaincre de notre démarche, la justifier. Mais aussi amener les gens à parler, à raconter, à ouvrir leur vieilles caisses pleines de photos. A parcourir les régions (chose que je n'ai pas encore eu à faire).
De l'énergie aussi pour défendre la généalogie, veiller à ce qu'elle ne soit pas mise en danger.

Endurance

De l'endurance. C'est l'effort et l'énergie dans la durée. Mais c'est aussi, ne pas baisser les bras, savoir tout reprendre de zéro quand il le faut, savoir se remettre en question. Et surtout, savoir laisser reposer pour mieux reprendre. Il est utile de prendre du recul, mais il faut savoir se replonger aussi !

Emotion

Enfin, l'émotion - mot que je n'ai, sciemment, pas mentionné dans le titre pour faire un peu de suspens... -. L'émotion de découvrir par hasard, une perle, un trésor de document, une information qu'on s'est acharnée à trouver, à déchiffrer. Quand tout se démèle, quand tout se structure dans notre esprit, tout se révèle à nos yeux.

A demain sans faute!

jeudi 4 avril 2013

D comme... s'Durninger blattel



Aujourd'hui je vais vous parler d'un journal de village, celui de Durningen. Aujourd'hui il s'appelle les échos de Durningen mais il a longtemps eu le titre de s'Durninger Blattel. Mais parents en possède un certain nombre.

Qu'y trouve-t-on ?

Ce que l'on trouve généralement : les budgets, les sorties, la fête du annuelle du 3ème âge. Dans de vieilles éditions vous pourrez même me trouver en photos tout jeune ;-)

Si vous consultez les archives de ce journal, il y a des dossiers qui peuvent être une mine d'or pour les généalogistes.
En effet, certains villageois ont partagé leurs travaux de recherche sur le village. Différents aspects du passé du village y sont traités: l'école, la paroisse (et ses curés), les morts ou disparus de la 2ème guerre mondiale et des témoignages, l'historique des vielles fermes du village, les professions du village, l'arrivée de l'éléctricité dans le village.

Je n'ai pas encore eu l'occasion d'exploiter cette source d'information, mais j'ai déjà pu remarquer que sur certaines photos d'école, il y avait ma grand mère ou son frère.
Ci-dessous un aperçu du dossier sur les professions libérales au XXème siècle.
Concernant les sources alternatives, myheritage avait récemment publié un sondage sur les sources insolites. Aujourd'hui même d'ailleux et d'ailleurs publie un article sur une source insolite.

mercredi 3 avril 2013

C comme... Conversations

Je vais reprendre une thématique que j'avais traité à propos de l'interview avec les grands parents de mon épouse.
Cette fois j'ai profité du repas de pâques pour discuter avec ma grand mère. Ma mère, mes soeurs et moi-même l'avons lancée sur différents thèmes dont j'éviterai d'indiquer la teneur car ils seront traités dans de prochains billets du challenge ;-)

Je constate simplement qu'il suffit parfois de poser des questions simples pour récolter des réponses et des tonnes d'informations sur la vie quotidienne, les difficultés liées au contexte d'alors, les tenants et les aboutissants de certaines décisions. Je ne vous donnerai qu'un exemple : en partant d'une question sur les lieux où mes grand parents ont habité, j'ai appris comment leur premier logement avait eu un impact sur leur date de mariage, et que l'emploi de mon grand père avait lui-aussi influé sur le choix de leur logement suivant.

Et il est tellement simple et naturel de parler de vie quotidienne.
Quel dommage de perdre cette connaissance à chaque disparition ! Il serait si simple de consigner par écrit ce que nos anciens nous racontent pour que leurs paroles ne soient pas oubliées et pas trop altérées. Et aussi de les partager!

Même si vous ne faites pas de généalogie et que vous vous intéressez un tant soit peu à votre entourage, il suffit parfois de lancer la conversation pour connaître et mieux comprendre la vie (ses choix) de votre interlocuteur.

mardi 2 avril 2013

B comme Bangrats : un prénom polymorphe

Je reviens sur cet individu dont j'avais parlé dans un précédent article.
En effet, j'ai approfondi mes recherches sur sa vie et je vais inventorié ici l'évolution de son orthographe au fil des documents pour voir à quel point cela a pû varier.

Lors de son baptème en 1748, son nom est bien "pancratius"
Puis, en 1781, dans son acte de mariage il est nommé "bangratius"
     
Aux baptème de ses enfants, en 1781, 1783, 1786 et 1789, il est nommé "pancraty"

Le plus étonnant reste peut être l'acte de mariage de son 2ème enfant, en 1807. Et je ne l'avais pas encore découvert lors de la rédaction du premier article.
On retrouve "Brangrats" en début...
 ... et "Pancrace" dans les témoins (!) sur le même acte et pour la même personne!

Dans les tables décennale indexant son décès (rédigées vers 1823 et 1832), on retrouve un mélange : "Bangrace"

Enfin dans son acte de décès on retrouve "Pancrace"
Voilà je pense avoir terminé avec cet individu qui, pour des raisons indeterminées (barrière de la langue, faute d'inattention) avait un prénom aussi changeant!

lundi 1 avril 2013

A comme Arbogast (début d'une série d'articles)


Après avoir nommé mon blog ainsi, je me devais de faire quelques recherches sur ce nom/prénom singulier sur lequel j'étais simplement tombé lors d'un parcours de table décénnale.
Avant toute chose, j'ai été ému de savoir que Arbogaste a eu une existance très courte : 2 mois. Nous lui rendons ici hommage près de 2 siècles après son bref passage.

Qui était-il ?

Arbogaste est né à Bilwisheim petite commune du Bas-Rhin (Alsace) à l'ouest de Brumath le 1er avril 1819 (quel heureux hasard!) à 2h du matin. Il est le 5ème enfant de ses parents Nicolas Arbogast, laboureur, agé de 38 ans et Hélène Kuhn 31 ans.
L'accouchement a eu lieu au n°26. Les déclarants sont François Joseph Lejeune, instituteur, agé de 42 ans et Antoine Haeringer, laboureur, agé de 31 ans.
Son parrain est Antoine Meyer et sa marraine Marie Catherine Arbogast
Il décédera dans la même commune le 4 juillet 1819 à l'âge de 2 mois et 14 jours à 5h du matin dans la maison n°26.
Le décès est déclaré à nouveau par François Joseph Lejeune et par Nicolas Arbogast, le père.

Articles à suivre

Dans des articles qui suivront, nous chercherons si Arbogaste est lié à ma famille, s'il a un frère cadet qui porte son nom, nous chercherons des détails sur sa famille.